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D'Igors Rausis à Isa Kasimi : Interview avec un tricheur
Photo : I. Leitis/Valka.lv.

D'Igors Rausis à Isa Kasimi : Interview avec un tricheur

PeterDoggers
| 164 | Joueurs d’échecs

Le retour dans l'arène du joueur anciennement connu sous le nom d'Igors Rausis sous un nouveau nom a choqué le monde des échecs. Chess.com s'est entretenu avec l'ancien Grand Maître, désormais Isa Kasimi, pour tenter de mieux comprendre les motivations d'un tricheur aux échecs.

Rausis est né en 1961 à Komunarsk, une petite ville de la province de Lugansk, dans l'est de l'Ukraine. Il s'est intéressé aux échecs assez tard, ne commençant à jouer qu'à partir de 14 ans et d'abord par correspondance. Alors qu'il étudiait à Sébastopol (Crimée, Ukraine), il a commencé à s'immerger plus sérieusement dans le jeu des rois et a rejoint le Simferopol Palace of Pioneers (Palais des pionnier).

Rausis a suivi une formation médicale afin de devenir neurologue. Il a œuvré dans l'unité d'urgence de Sébastopol et en tant que membre d'une équipe d'ambulance. "En fait, ce n'était pas un travail difficile, vous aviez deux, trois appels par jour", a-t-il expliqué. "Vous vous asseyiez et jouiez aux échecs avec le chauffeur."

Bien qu'il soit devenu un joueur d'échecs plus sérieux à ce moment-là, son intérêt s'est vite porté vers le coaching. Il s'est installé en Lettonie en 1984, où il a commencé à entraîner l'équipe nationale de jeunes à Riga. Parmi ses élèves se trouvait Alexei Shirov.

Il a ensuite terminé l'École supérieure des entraîneurs à Moscou en 1988. À cette époque, à l'âge de 27 ans, il a obtenu son premier classement FIDE avant de devenir Grand Maître en 1991. Il a représenté la Lettonie à trois Olympiades (1996, 1998 et 2002).

Rausis a travaillé comme entraîneur dans de nombreux pays différents. Il a passé les années 2003-2007 au Bangladesh et a également représenté ce pays en tant que joueur pendant ces années-là. Depuis 2007, il joue pour la République Tchèque. En 2018, il a obtenu le titre d'entraîneur de la FIDE.

Jusqu'à présent, rien à redire... à première vue !

En effet, entre 2013 et 2019, le Grand Maître letton-tchèque a éveillé les soupçons après avoir fait grimper son élo de 2500 à près de 2700 en six ans, alors qu'il avait déjà la cinquantaine. Comment une telle performance était-elle possible ?

Igors Rausis rating
Progression élo d'Igors Rausis depuis 2003 (courbe bleue en classique). | Source : FIDE.

C'est en juillet 2019 que la situation a dégénéré. Rausis a fait l'objet d'une enquête officielle pour tricherie après avoir été surpris avec son téléphone lors d'une partie à l'Open de Strasbourg, qui s'est tenu du 10 au 14 juillet. "L'arme du crime" a été trouvée dans des toilettes qui venaient d'être utilisées par Rausis, qui a alors signé une déclaration selon laquelle le téléphone lui appartenait. La photo tristement célèbre qui s'est propagée comme un virus sur internet a constitué le coup de grâce.

En décembre 2019, la commission d'éthique de la FIDE a interdit à Rausis pendant six ans de participer aux tournois officiels de la FIDE et lui a retiré son titre de Grand Maître.

Depuis lors, le nom de Rausis a progressivement quitté l'actualité échiquéenne jusqu'à son apparition soudaine dans le tournoi de Valka samedi dernier. Le GM Arturs Neiksans a découvert sa participation, sous un autre nom, seulement après la deuxième ronde, et a commencé à protester, après quoi Rausis a quitté le tournoi.

L'histoire a fait l'objet de débats animés sur les réseaux sociaux. Il semble y avoir deux camps : l'un composé d'inconditionnels des échecs qui estiment qu'il n'a pas été assez sévèrement puni, et l'autre de fans plus mesurés qui soulignent qu'en jouant samedi, il n'a légalement rien fait de mal.

Igors Rausis
Igors Rausis dans un tournoi à Rouen qu'il a remporté en janvier 2019. Photo : Orcherlatour.fr

Chess.com s'est entretenu avec Kasimi, comme nous l'appellerons dorénavant, dimanche après-midi via Skype. La première question s'imposait : que s'est-il passé exactement samedi ?

"Peu avant la troisième ronde, Arturs est venu à notre échiquier et a dit quelques mots à mon adversaire", relate Kasimi. "Mon adversaire s'est levé et tous les deux sont allés voir l'arbitre. Ensuite, Neiksans a annoncé à voix haute que j'utilisais un nom étranger, que j'étais un imposteur et que je n'avais le droit de jouer dans aucune compétition. Les trois points étaient faux. Tout d'abord, la moitié de la salle de jeu me connaissait. Vous pouvez changer votre nom, mais vous ne pouvez pas cacher votre visage. Je vis ici depuis les années 80".

La moitié de la salle de jeu me connaissait. Vous pouvez changer votre nom, mais pas cacher votre visage.

Selon Neiksans, vous utilisiez votre masque pour cacher votre identité ? "Alors il doit vivre sur la lune. La Lettonie est un petit pays et j'ai déjà joué sous le nom d'Isa Kasimi. De plus, j'ai une formation semi-médicale et je connais l'importance du port du masque. Ce n'est aucunement pour me cacher".

Kasimi nous a montré son passeport lors de l'interview, qui a été publiée plus tôt cette année. Les deux tournois auxquels il avait participé auparavant sous son nouveau nom étaient une épreuve de Fischer Random (Échecs960) et un "Dice Chess" (Échecs avec des dés), celui de Valka ce week-end constituait son premier tournoi d'échecs standard depuis sa sanction.

Kasimi a laissé entendre que la protestation de Neiksans était de nature plus personnelle : "Tout le monde connaît mon visage et me dit bonjour, sauf Arturs bien sûr. Mais je le comprends, étant Grand Maître, il pourrait se sentir mal à l'aise à l'idée de saluer un tricheur. Beaucoup de joueurs ont dit qu'ils ne me serreraient plus jamais la main."

"La moitié de la salle du tournoi savait que je jouais, mais en fait, je n'étais pas certain que Neiksans était au courant. Sinon, il n'aurait pas parlé aussi durement. Ceci dit, j'ai du mal à imaginer qu'il pouvait avoir peur de moi. Mon niveau de jeu est bien inférieur à celui auquel je jouais auparavant".

Le tournoi était un rapide, non homologué par la FIDE, car l'organisateur s'y était pris trop tard.  Selon Neiksans, il s'agissait d'une "faille" utilisée par Kasimi pour rejouer, mais ce dernier n'est pas d'accord.

"J'étais tout à fait sûr que l'évènement n'était pas homologué FIDE. C'était assez loin de Riga... J'ai demandé à la fédération, au chargé élo de notre fédération et j'ai appelé l'organisateur, j'ai donc vérifié trois fois."

S'il ne cachait pas son identité, pourquoi n'a-t-il pas joué sous le nom de Rausis,, lui demanderiez-vous alors ? "Parce que le nom Rausis est gravement entaché. Tout d'abord, j'ai de la peine pour toute ma famille. Même ma fille a eu honte de cette histoire. Cette photo des toilettes, vous ne pouvez pas imaginer, elle a été publiée partout, dans tous les médias, surtout ici en Lettonie."

Kasimi parle calmement et se montre d'une certaine manière de bonne humeur. Son attitude est amicale et il ne semble pas tourmenté outre-mesure par la nouvelle tempête d'allégations. "Je ne me sens pas trop impacté par ce qui s'est passé hier", reconnaît-il. "Parce que maintenant j'ai compris que mon désir n'était pas de me replonger dans le monde des échecs après ce qui s'est passé à Strasbourg. Hier, j'ai regretté d'être revenu aux échecs".

Hier, j'ai regretté d'être revenu aux échecs.

Un dernier point que Kasimi veut souligner à propos de samedi dernier est qu'il a volontairement quitté le tournoi à Valka. "Je n'ai pas été expulsé. Ce sont les mots de Neiksans. C'était un choix entièrement délibéré, la décision d'une seconde. Le seul geste sympathique qu'a daigné l'organisateur à mon égard a été de me rembourser les frais d'inscription."

Isa Kasimi
Kasimi durant notre appel Skype.

Après avoir éclairci ce qui s'est passé ce week-end, il est temps de passer à la question qui brûle toutes les lèvres. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il triché ? Pourquoi, en tant que Grand Maître, a-t-il pris ce téléphone pour s'aider de l'ordinateur - le pire sacrilège aux échecs ?

À contrecœur, Kasimi commence à parler du fait qu'il a un cancer, "dans les parties sensibles des hommes", comme il l'a décrit. Il a été diagnostiqué en 2003 et prend des médicaments depuis. Il a également commencé à suivre des chimiothérapies, à partir de 2018.

Il note qu'à cause de cela, il doit aller aux toilettes assez souvent, y compris pendant les parties. "Ma plus grande crainte était que les toilettes se trouvent quelque part dans un autre bâtiment".

Il se trouve qu'il a terminé sa sixième chimiothérapie deux jours avant le début du tournoi de Strasbourg. "J'étais complètement fou, j'avais perdu la tête. Je n'aurais pas dû y aller, mais j'étais en lice pour franchir la barre des 2700."

Kasimi souligne qu'il ne veut pas utiliser sa condition comme une excuse : "J'assume l'entière responsabilité de mes actes. Je ne peux pas blâmer ma faiblesse ou ma maladie ou quoi que ce soit d'autre. J'ai commis des actes très nocifs qui peuvent affecter l'ensemble du monde des échecs. Je crois que j'ai fait la chose la plus nuisible que l'on puisse faire aux échecs".

J'ai commis des actes très nocifs qui peuvent affecter l'ensemble du monde des échecs. Je crois que j'ai fait la chose la plus nuisible que l'on puisse faire aux échecs.

Il est l'un de ceux qui pensent que la tricherie aux échecs est très répandue dans les tournois OTB (over the board - devant l'échiquier), dit-il : "Voulez-vous savoir combien de fois j'ai joué contre un tricheur ? Un nombre incalculable de fois".

Lorsqu'il est poussé à donner des explications supplémentaires, Kasimi s'appuie sur le nom de Sigmund Freud. "Vous pensez continuellement à quelque chose, en tant que joueur, en tant qu'entraîneur et en tant que coach. J'ai passé tellement de nuits blanches à penser à ces choses. Cette nuit-là, quand c'est arrivé à Strasbourg, j'ai immédiatement compris toutes les conséquences".

Alors qu'en est-il de tous ces tournois qu'il a joués contre une opposition très faible ? Cela semblait délibéré, pour continuer à augmenter artificiellement son classement ?

"Quand la chimiothérapie a commencé, j'ai compris que je n'étais plus capable de maintenir mon niveau", explique Kasimi. "Deux de mes élèves venaient d'Italie, alors j'ai joué des dizaines de tournois italiens et j'ai aussi commencé à jouer des tournois seniors. L'opposition était de 300, 350 points en dessous de mon classement, donc ce n'était pas une surprise de réaliser 8,5/9 ou 9/9.

"Mais c'est un sujet très sensible, qand vous commencez à parler du traitement... La commission d'éthique de la FIDE savait que je fais partie de ce qu'on appelle le premier groupe d'invalidité. En allemand, cela s'appelle Schwerbehinderter [sévèrement handicapé]. Vous avez perdu 100 % de votre capacité de travail. Au fait, avez-vous remarqué que la photo a été prise dans les toilettes pour handicapés ?"

Kasimi raconte qu'il "se déplaçait lentement" à Strasbourg, ce qui signifie qu'il utilisait des béquilles comme à Valka, ce week-end. "J'ai besoin de plus de temps pour atteindre les toilettes qu'une personne moyenne, et elles se trouvaient de l'autre côté de la salle de jeux."

Ces mots se révèlent n'être qu'une introduction à une sorte d'excuse. Il poursuit : "Je n'aurais pas dû y aller. J'aurais dû arrêter le tournoi quand je me sentais très mal. Au lieu de cela, je suis allé aux toilettes".

Je n'aurais pas dû y aller. J'aurais dû arrêter le tournoi quand je me sentais très mal. Au lieu de cela, je suis allé aux toilettes.

Lorsque le verdict de la commission d'éthique de la FIDE a été publié l'année dernière, il a été révélé que Kasimi avait avoué deux cas antérieurs où il avait utilisé son téléphone pendant une partie (et un cas de préarrangement du résultat d'une autre partie).

"Oui, il s'agissait de deux cas contre le même joueur, un très fort Grand Maître", déclare Kasimi. "Le nommer publiquement serait injuste de ma part, même dans mon état actuel".

Encore une fois, la question est : pourquoi ? Kasimi dit que c'était lié à quelque chose qui s'était passé un an auparavant.

"Ce joueur tchèque, il m'a attaqué dans les médias. En fait, tout a commencé en ligne. Il a commencé à écrire qu'il y avait quelque chose de suspect à propos de Rausis. Mais il a commencé à me suspecter pour une affaire très anodine. C'est alors qu'il est devenu interdit d'avoir un téléphone avec vous. Il fallait l'éteindre et le mettre dans votre veste ou ailleurs."

"J'utilisais encore l'ancien type de téléphone et pendant notre partie, j'ai soudain réalisé que mon téléphone était dans la poche de mon pantalon. Pour rester honnête, j'ai sorti le téléphone de ma poche et je l'ai posé sur la table, en montrant simplement que j'étais "clean". Mon adversaire a gagné la partie et a ensuite écrit à ce sujet et l'a analysée. Et puis il a écrit à propos de cet incident du téléphone".

Les gens ont commencé à parler de Rausis dans les forums en ligne et à le suspecter, également à cause de son élo. Il avait passé l'âge de 55 ans et pourtant son élo continuait de grimper au delà des 2600. 

Pour la deuxième fois de sa carrière, il a fait son entrée dans le top 100 mondial. C'était d'abord arrivé au début des années 1990, lorsqu'il s'est retrouvé à la 80e place pendant quelques mois. "Compte tenu de l'inflation, je pense que 2575 dans les années 1990 équivaut à 2675 aujourd'hui", se justifie-t-il.

"Donc, je fais face à l'homme qui m'a accusé. Je n'ai ressenti aucune sympathie pour lui. Mais maintenant... nous parlons du côté obscur de l'âme humaine. Avez-vous vraiment besoin de vérifier mon âme ?

Mais maintenant... nous parlons du côté obscur de l'âme humaine. Avez-vous vraiment besoin de vérifier mon âme ?

"Bon, je vais vous raconter toute l'histoire. Mon adversaire est comme toujours bien préparé et je suis sorti de l'ouverture presque perdant. Cependant, je ne voulais pas perdre cette partie, car mon score contre lui était plutôt catastrophique. Je n'ai fait qu'une seule nulle et subi beaucoup de défaites. Alors J'ai simplement pris mon téléphone, c'était un iPhone 4, avec un logiciel d'échecs, et je suis allé aux toilettes".

Igors Rausis
Igors Rausis, plus tôt dans sa carrière. Photo : Creative Commons/Wikipedia.

Kasimi vivait en République tchèque mais s'est envolé pour Riga après l'imbroglio de Strasbourg. La plupart de sa famille se trouve en Lettonie, il a deux filles et deux petits-fils. Il est divorcé de sa première femme, la GMf Olita Rause, mais ils entretiennent une bonne relation.

"Elle m'a aidé. Elle m'a aidé à m'approvisionner parce qu'elle conduit une voiture". Il reçoit maintenant une petite pension du gouvernement letton et bénéficie de transports gratuits dans tout le pays.

La tricherie, le bannissement, la photo, tout cela a changé sa vie de façon spectaculaire, par sa propre faute. "Le problème le plus dur a été ma famille", raconte Kasimi. "Tout le monde était bouleversé, mais ils m'ont tous soutenu, c'est le principal."

Pour la deuxième fois de sa vie, il a décidé de changer de nom. Il est né sous le nom d'Igor Kondylev, qu'il avait remplacé en Rausis quand il était jeune. Ce nom est désormais lié à jamais à la photo des toilettes.

Il a donc pris le nom de son épouse actuelle, Ajgul Kasimova, qui se trouve actuellement en République tchèque mais ne peut pas se rendre en Lettonie en raison de la situation sanitaire mondiale.

"Kasimi était logique. J'ai pensé que ce serait bien d'utiliser le nom de ma femme, que j'aime beaucoup. Et puis j'ai décidé de changer aussi Igors, car Igors n'a jamais été correctement prononcé en langue lettone".

Kasimi, qui s'intéresse tout particulièrement aux langues, explique qu'il a décidé de choisir un nom qui se termine par un "i" et n'a donc pas besoin du "s" grammaticalement obligatoire dans la plupart des noms lettons. (Les lecteurs savent peut-être que le nom de Mikhail Tal dans son pays était Mikhails Tals).

"J'ai décidé qu'Igors avait tort et qu'il avait fait de mauvaises choses dans sa vie, alors rayons-le."

J'ai décidé qu'Igors avait tort et qu'il avait fait de mauvaises choses dans sa vie, alors rayons-le.

Et qu'en est-il de sa famille, s'est-elle posée la même question ? Pourquoi ? "Ma femme ne pouvait pas me pardonner que je n'en ai jamais parlé. Pourquoi as-tu triché tant de fois et ne me l'as-tu jamais dit ? a-t-elle demandé. Mais vous savez, c'est humain. C'était vraiment très cruel."

Et maintenant ? Interrogé sur l'avenir, Kasimi dit qu'il ne sait pas s'il doit essayer de jouer davantage aux échecs pendant son interdiction ou après. "Une fois cette interdiction levée, pourriez-vous imaginer le désastre ? Si je reviens aux échecs ? Tout d'abord le élo, car la commission d'éthique de la FIDE a décidé qu'il resterait inchangé - une décision très illogique, d'ailleurs. De plus, ils ont supprimé mon titre de Grand Maître, acquis en 1991 alors que l'ordinateur n'était pas encore né. Enfin, les ordinateurs existaient déjà mais pas les programmes d'échecs".

Au lieu de cela, il commence sa rééducation : il étudie à nouveau. "Je fais de mon mieux pour améliorer ma condition physique et redémarrer ma carrière professionnelle. Je ne peux plus me considérer comme médecin après tant d'années sans pratiquer, mais je fais maintenant de mon mieux pour revenir. Tout d'abord, je dois changer de spécialisation pour devenir administrateur médical. Mon diplôme soviétique des années 80 est reconnu mais je dois passer quelques examens. J'ai déjà réussi l'examen de maîtrise de la langue lettone au plus haut niveau".

Kasimi continue d'entraîner quelques enfants à Riga et a également repris les échecs par correspondance. Son retour aux échecs samedi dernier a montré une chose : après tout ce qui s'est passé, il n'a toujours pas perdu son amour pour le jeu.


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PeterDoggers
Peter Doggers

Peter Doggers joined a chess club a month before turning 15 and still plays for it. He used to be an active tournament player and holds two IM norms.

Peter has a Master of Arts degree in Dutch Language & Literature. He briefly worked at New in Chess, then as a Dutch teacher and then in a project for improving safety and security in Amsterdam schools.

Between 2007 and 2013 Peter was running ChessVibes, a major source for chess news and videos acquired by Chess.com in October 2013.

As our Director News & Events, Peter writes many of our news reports. In the summer of 2022, The Guardian’s Leonard Barden described him as “widely regarded as the world’s best chess journalist.”

In October, Peter's first book The Chess Revolution will be published!


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